Afin d’améliorer les performances de travail dans une supply chain, il est nécessaire de se baser sur un indicateur logistique ou plusieurs. Ils permettent de mesurer le niveau de coordination de plusieurs éléments. De cette manière, il est plus facile de noter leurs progrès.
Dans le secteur de la logistique, il est important d’être performant. Cependant, il était autrefois difficile de savoir comment noter ces performances. Tout comme il n’était pas évident d’identifier l’apparition d’anomalies dans une supply chain. Voilà pourquoi, l’invention des indicateurs logistiques permis de changer la manière de gérer les équipes. Voici en quelques lignes de quoi il s’agit.
Qu’est-ce qu’un indicateur logistique ?
Un indicateur dans la logistique est tout d’abord une donnée chiffrée. Récoltées et rassemblées, plusieurs données deviennent alors des KIPs logistiques. Ils permettant à une entreprise d’effectuer des études sur des sujets divers.
Pour suivre, un indicateur logistique sert notamment à noter des anomalies ou à faire progresser les performances d’un élément ou de l’ensemble d’une supply chain. Cela mesure aussi l’impact des actions menées par l’entreprise.
En effet, en considérant le fait qu’actuellement le marché de l’offre et de la demande connaît des variations constantes. Il est important de se tenir informer de la moindre fluctuation pour pouvoir réagir en conséquence. Et, les dirigeants des réseaux de chaînes d’approvisionnement l’ont bien compris.
C’est pourquoi, la coordination de toutes les équipes œuvrant tout le long d’une chaîne d’approvisionnement est vitale. C’est pour que afin que la mise en place de leurs stratégies soit efficace et efficiente. Les indicateurs clé de performance aident à déceler les éventuels freins à la productivité. Ce qui permettra par la suite à tout directeur d’une supply chain d’être préparé en cas de prise de décision.
Les indicateurs pris en compte par les entreprises
Les entreprises utilisent des logiciels de gestion afin de manager leurs activités. Elles emploient donc des « key performance indicators » en permanence.
Or, il est d’abord nécessaire de faire la différence entre un indicateur logistique de processus et un indicateur de performance stratégique. Le premier permet d’analyser la réalisation des tâches unes par unes dans une entreprise en fonction des objectifs à atteindre. Tandis que le second permet de vérifier si l’ensemble de la supply chain atteint les objectifs fixés par la direction ou non.
Il s’avère que les entreprises présentent souvent de grandes lacunes dans la mesure de la performance des activités logistiques d’approvisionnement.Elles basent en effet leurs décisions sur les données d’un tableau de bord conçu à partir d’ indicateurs de performances stratégiques.
Pourtant, une analyse plus approfondie des indicateurs de performance de processus serait plus judicieuse. Ces indicateurs clés sont exactes, car ils permettent d’analyser le travail des petits segments de la chaîne logistique. Et de cette manière, si les équipes rencontres des problèmes, il serait plus simple de trouver des solutions rapides. Et cela, en agissant à petite échelle
Les indicateurs logistiques de gestion de stock
Grâce à un indicateur logistique ou à plusieurs, il est plus facile d’effectuer une gestion des stocks efficace lorsque les marchandises transitent d’une plateforme logistique à une autre.
Le coût d’entreposage est le premier kpi logistique à considérer pour savoir si les processus en entrepôt se déroulent bien. L’analyse de ces données permet de savoir si l’espace de stockage d’un entrepôt est suffisant par rapport au volume de marchandises à placer là.
Puis ensuite, le délai de traitement des commandes chiffre plusieurs coûts logistiques. Ce deuxième indicateur permet de connaître le temps que prennent la réception des bons de commande et leur traitement jusqu’au moment où les marchandises seront de nouveau expédiées vers d’autres destinations.
Pour suivre, le délai de livraison complète est à calculer. Ce paramètre permet de mesurer la performance et l’efficacité du service client en tenant compte du nombre de livraisons effectué à temps. Sinon, d’autres indicateurs logistiques sont également importants comme la rotation des stocks, les coûts de « pick & pack », ou le ratio stocks/ventes.
Les indicateurs logistiques de gestion du transport
Enfin, il ne faut pas négliger le transport des marchandises. C’est grâce à cela que la logistique d’une entreprise fonctionne. Et pour savoir si des améliorations peuvent être effectuées dans ce secteur, il n’y a pas qu’un indicateur logistique de performance mais plusieurs à examiner. C’est ce qui permet de déterminer la moyenne du coût du transport.
Le premier d’entre eux, c’est la consommation de carburant / 100 km. Du chargement d’une commande jusqu’à son expédition jusqu’aux clients finaux, elle peut être acheminée de différentes manières. Cela peut se faire par voie maritime, terrestre ou aérienne. Le coût de transport de ces moyens de locomotion n’est pas le même. Il doit donc être calculé judicieusement en fonction du coût des carburants.
Puis, la durée moyenne des opérations de transport est un autre indicateur logistique. Elle permet de savoir combien de temps un transporteur met pour acheminer des marchandises d’un point A à un point B. Ensuite il faut prendre le coût moyen des opérations de transport en compte. Les prestataires de transport peuvent ne pas appliquer les mêmes prix en fonction de leurs prestations.
Pour finir, la traçabilité des véhicules en temps réel est importante. C’est un critère à connaître afin de savoir où les marchandises se trouvent par rapport à un lieu donné.