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Transport routier de marchandises : baisse de l’activité

Au premier trimestre 2023, les chefs d’entreprise constatent une baisse de l’activité et prévoient un niveau d’activité équivalent au 2ème trimestre 2023. La tendance est à la baisse depuis début 2022.

L’indicateur qui mesure l’évolution des effectifs des trois derniers mois continue à se dégrader ainsi que celui qui mesure la tendance pour le 2ème trimestre 2023. Ils s’inscrivent au-dessous de leurs moyennes de long-terme. Les difficultés de recrutement restent élevées mais demeurent stables. Le solde d’opinion sur le niveau d’investissement se trouve au même niveau qu’au 4ème trimestre 2022 et reste très en-dessous de la moyenne de longue période. Le baromètre de la FNTR sur la situation des entreprises se stabilise également à un niveau bas : 51% des chefs d’entreprise ne sont pas satisfaits de la situation actuelle.

Tous les indicateurs d’activité sont en baisse

Les chefs d’entreprise constatent une chute très sensible de l’activité au 1er trimestre 2023. Ils estiment que cette dégradation se poursuivra au 2ème trimestre 2023. L’indicateur qui mesure l’activité au 1er trimestre 2023 baisse considérablement pour atteindre son niveau du 2ème trimestre 2019. Celui de l’activité future continue sa chute, au-dessous de sa moyenne à longue terme. Bien que l’indicateur de l’activité récente reste légèrement au- dessus de sa moyenne de long terme, on note toujours une tendance baissière depuis début 2022.

L’indicateur qui mesure l’évolution de l’emploi se dégrade

En ce qui concerne l’emploi, les indicateurs qui mesurent l’évolution des effectifs au 1ème et au 2ème trimestre 2023 confirment la tendance à la baisse des trimestres précédents et restent au-dessous de leurs moyennes de long terme.

Les difficultés de recrutement restent élevées mais sont stables depuis janvier 2022. D’après la dernière enquête de l’INSEE, en avril 2023, 65 % des transporteurs rencontrent des difficultés de recrutement. Un niveau similaire à celui enregistré avant la crise sanitaire. Si cette situation se poursuit l’activité du secteur pourrait être fortement pénalisée à long terme.


Secteurs clients et fournisseurs : le climat des affaires se détériore dans l’industrie manufacturière mais évolue de manière contrasté selon les sous-secteurs

D’après l’enquête de conjoncture de l’INSEE du mois d’avril, le climat des affaires dans l’industrie manufacturière se détériore pour le deuxième mois consécutif. Dans l’agro-alimentaire, le climat des affaires s’assombrit nettement en avril 2023. L’indicateur, déjà au-dessous de sa moyenne auparavant, perd six points et atteint son niveau le plus bas depuis janvier 2021. Il est tiré à la baisse par les soldes d’opinion sur les carnets de commandes globaux et les perspectives d’évolution de la production à trois mois.

Le climat des affaires se détériore aussi dans le secteur dit des « autres industries ». L’indicateur synthétique est particulièrement dégradé dans le sous-secteur du caoutchouc et de la plasturgie où il atteint son plus bas niveau depuis juin 2020, et dans une moindre mesure, dans la métallurgie et la chimie.

À l’inverse, le climat des affaires reste très favorable dans la fabrication de biens d’équipement. Il est stable et au-dessus de sa moyenne dans la fabrication de matériels de transport.

L’investissement stagne dans le transport routier de marchandises

Selon les chefs d’entreprise interrogés en avril 2023, l’indicateur qui mesure l’investissement reste au même niveau qu’au trimestre précèdent. Il se situe très en deçà de son niveau moyen.
En 2021, une nouvelle question sur l’incertitude économique ressentie par les entreprises dans le transport a été ajoutée au questionnaire de l’Insee. En avril 2023, cet indicateur se stabilise à un niveau élevé après une baisse au mois de février, mais reste au-dessous de sa moyenne depuis avril 2021.

L’insatisafaction des chefs d’entreprise augmente selon le baromètre de la FNTR

Le baromètre de la FNTR sur la situation des entreprises reste au même niveau que le trimestre précédent, toujours en-dessous de sa moyenne à long terme. Après avoir surpassé sa moyenne de longue période pendant 3 trimestres consécutifs depuis sa chute historique en raison de la crise sanitaire, l’indicateur reste à un niveau bas. Cette situation est due principalement à la baisse des marges des entreprises qui se dégradent du fait de la forte augmentation des coûts, notamment des carburants.

L’insatisfaction des chefs d’entreprise monte d’un cran par rapport au trimestre précédent. 51% des chefs d’entreprise ne sont pas satisfaits de la situation actuelle de leurs entreprises, contre seulement 25% qui le sont. A noter que 23 % d’entrepreneurs sont sans avis, une légère hausse par rapport au trimestre précèdent (21 %).

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