Sandra Martin
Pendant la pandémie, les chiffres du e-commerce ont fait rebondir ceux du transport mondial de marchandises. Cependant, les tendances actuelles ont commencé à montrer des signes de changement.
Même si les consommateurs sont toujours nombreux à commander en ligne, le secteur du e-commerce et du transport doivent désormais faire face à des soucis d’ordre logistique afin de rester à flots. Voici de quoi il retourne.
Transport et e-commerce lors de la crise sanitaire
Durant les deux années lors desquelles les consommateurs ont dû être confinés chez eux, les commandes en ligne se sont accentuées. Et, cela a provoqué l’essor du marché de l’emballage. C’est devenu une véritable science de pouvoir livrer différents types de marchandises dans des contenants adaptés. Mais grâce à cela, les réseaux de e-commerce ont pu se développer et créer de nombreux partenariats dans l’univers du transport. Et cela, pour acheminer des denrées plus facilement.
Sauf qu’au niveau de la logistique, les opérations de livraisons se sont révélées plus complexes à gérer. En donnant naissance à des modèles d’exécution différents, le e-commerce a bouleversé les modes de consommation. Et cela, en habituant les clients à recevoir des colis rapidement et parfois en 24h.
Les conséquences de ces changements
A l’heure actuelle, le commerce international redevint peu à peu ce qu’il était avant la pandémie. A l’exception du fait que les transporteurs sont actuellement plus sollicités qu’avant. Et la reverse logistics est devenue plus difficile à manager pour les entreprises.
En effet, même si le e-commerce ne représente qu’environ 18 % des ventes dans le monde, sa gestion s’avère encore être un défi. Le transport de colis sur les derniers kilomètres demande une grande organisation de la part des entreprises de livraison. Et l’emploi de drones, de robots et de véhicules autonomes est un grand secours. Mais, de nombreux chiffres montrent que les plateformes de e-commerce qui se sont épanouies lors de la pandémie (Wayfair, Amazon) ont effectué des licenciements afin d’amortir leurs coûts.
Retour progressif au normal
La prise de ces décisions est due à un retour progressif au niveau d’avant-crise. De cette manière, les entreprises peuvent de nouveau réaliser des profits tout en comblant les demandes des consommateurs. Mais c’est surtout dans le but de stabiliser le secteur du e-commerce et du transport international de marchandises.
Actuellement, les tarifs des grandes compagnies de fret comme UPS ou FedEx subissent des modifications. Des répercussions doivent alors être appliquées par rapport aux livraisons afin que les chaînes d’approvisionnement y trouvent leur compte. C’est dans cette optique que les supply chains collaborent aujourd’hui avec des entreprises 3PL compétitives. Ainsi, il est plus aisé de gérer le transport des commandes B2C et B2B en plus des retours.
Les effets de la crise sanitaire s’étant estompés, de nombreuses personnes reviennent maintenant à leurs anciennes habitudes. Les commerces des villes ayant rouverts leurs portes voient de nouveau les clients affluer physiquement dans les rayons des magasins. Ce qui relègue alors le e-commerce sur le banc de touche. Malgré le fait que de nombreuses personnes aiment toujours ces services.
