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Le Big Data rend le fret international plus performant

Lors d’un transport multimodal de marchandises, il est actuellement difficile d’assurer entièrement l’intégrité d’une cargaison. Toutefois, un usage plus stratégique du Big data pourrait changer la donne.

De nos jours, les données sont des informations capables d’être utilisées à des fins de sécurité. Et la plupart des compagnies d’assurance dans le monde l’ont bien compris. Le défi étant d’exploiter le Big data en permanence.

La sécurité des marchandises d’amont en aval d’une supply chain

Dans toute supply chain, il est obligatoire de travailler avec une compagnie d’assurance afin de sécuriser le transport des marchandises d’amont en aval. Cependant, cela peut s’avérer compliqué si les transporteurs font face à des imprévus.

En étant à l’arrêt lors d’un trajet, les routiers sont les plus à même d’être pillés. Tandis que le même scénario peut se produire au niveau des entrepôts ou des centres de distribution. Et selon le site CargoNet, les vols de marchandises auraient augmenté de plus de 54 % depuis janvier 2023.

Par conséquent, pour pouvoir établir des contrats en bonne et due forme, les assureurs ont alors besoin de données sectorielles fournies par le Big data. Elles peuvent permettre de comprendre quels risques sont réellement encourus par les transporteurs. Ainsi, il leur sera plus facile de régler des sinistres et de déterminer le montant des primes d’assurance. Puis, ces intermédiaires pourront plus aisément modifier les modalités et les conditions d’assurance lors d’une souscription.

L’accès au Big data, un véritable défi

Aujourd’hui, des capteurs placés sur les conteneurs permettent maintenant d’effectuer une surveillance de la cargaison et un suivi des véhicules de transport à distance. Ces appareils sont capables de localiser un véhicule sur une carte.

Ils peuvent indiquer sa vitesse et donner des informations en temps réel sur l’état des marchandises qu’il transporte. Ce qui signifie qu’ils sont en mesure de relever la température des conteneurs et leur taux d’humidité. Sans compter qu’ils peuvent également dénombrer, le nombre de chocs subis en chemin et même le taux de luminosité.

Toutefois, la collecte, le regroupement et l’analyse de ces données par le Big data est un vrai défi. Il est déjà très onéreux d’installer ce matériel sophistiqué dans chacun des conteneurs d’une entreprise. Mais ce qui est encore plus infaisable, c’est de créer un réseau satellite pour localiser les véhicules d’une seule flotte. C’est un réel challenge technologique de les trouver dans une zone blanche.

L’agrégation des données, une mine d’information pour les assureurs

Des progrès sont donc à entreprendre afin de se servir du Big data à bon escient. Mais les réseaux d’assurance sont en bonne voie de réussir, en créant des partenariats avec les entreprises avec qui elles travaillent. Même si l’agrégation des informations recueillies par les capteurs ne peut être exploitée qu’à quai ou dans des lieux où le réseau internet fonctionne.

Un accès à ces données est suffisant pour pouvoir esquisser des schémas permettant de sécuriser les livraisons du premier au dernier kilomètre. Voilà pourquoi les assureurs doivent collaborer étroitement avec les transitaires. Les informations données par ces clients peuvent être combinées à dans leur base de données. De cette manière, les efforts des compagnies d’assurance seront soutenus.

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